Ah, Monsieur le président ! Comme votre vision de la démocratie était enthousiasmante en 2011, à l’époque où vous pouviez encore écrire dans la revue Esprit la chose suivante: « La décision politique ne peut plus avoir un locuteur unique. Parce que l’action est complexe et le terrain d’application multiple, elle doit se discuter, s’amender, se corriger, se décliner au niveau le plus adapté »Où sont ces belles convictions aujourd’hui Monsieur le président ? Enterrées au nom du pragmatisme et de l’efficacité ? Et pourtant, vous aviez raison: sans ces principes, il n’y a pas de démocratie.

Lisez la suite ici…