À une large majorité (98,78%), les personnes qui ont répondu à cette question essentielle ont estimé que la conception et la promulgation d’un tel manuel pour « lutter contre les stéréotypes » n’étaient pas le rôle de la Commission européenne. Seul 1,13% des personnes interrogées l’ont approuvé. 0,10% ne se prononcent pas. Face au tollé qu’a provoqué la découverte de ce texte, Helena Dali, Commissaire européen à l’égalité, a rétropédalé, prétextant que ce texte n’était que provisoire et qu’elle allait préparer une version actualisée.
VIA | la voie du peuple considère que la fête de Noël, le prénom de Marie, en bref, les références à la culture chrétienne au sein de l’Union européenne, ne doivent pas être sacrifiées sur l’autel de la lutte pour la « communication inclusive », terme utilisé pour camoufler les intentions liberticides de l’idéologie woke. Dans ce document officiel se trouvaient, pêle-mêle, la promotion d’une écriture excluant les termes « M » et « MME » pour ne pas choquer les minorités transsexuelles, la suppression des noms de métiers exclusivement masculins, la volonté de supprimer toutes références à la culture chrétienne de l’Europe, notamment par l’effacement des prénoms chrétiens tels que « Marie et John » remplacés par « Malika et Julio » dans l’exemple donné dans le manuel. À l’heure où l’on reproche à Éric Zemmour de vouloir imposer les prénoms du calendrier chrétien aux nourrissons, l’on s’offusque peu, en revanche, de cette volonté de la Commission de déchristianiser les prénoms européens. Lorsque le texte prétend lutter contre « les stéréotypes profondément ancrés dans les comportements individuels et collectifs », nous prétendons, nous, que ces stéréotypes « profondément ancrés » font partie intégrante de notre identité profonde. Celle-ci ne doit pas être déconstruite, mais renforcée par un réenracinement systématique. Sous prétexte de mieux vouloir représenter la diversité, ce texte nie en fait l’existence des racines chrétiennes de l’Europe et contribue à la communautarisation de nos sociétés : au lieu de se référer à des normes communes, les minorités religieuses ou sexuelles ne s’identifient plus qu’à leurs normes personnelles. Ainsi, implicitement, l’Union européenne subventionne avec notre argent la « désassimilation » des minorités à un idéal de vie commune, enraciné dans une civilisation chrétienne et européenne.
Pour terminer, l’Union européenne explique dans son article 3 qu’elle « respecte la richesse de sa diversité culturelle et linguistique, et veille à la sauvegarde et au développement du patrimoine culturel européen. » La Commission de Bruxelles, prétendument gardienne des traités, semble vouloir remettre en question, par ce texte, nos traditions, nos mœurs et nos diversités linguistiques ; bref, ce fameux patrimoine culturel européen qu’elle prétend sauvegarder. Il s’agit donc de rappeler inlassablement que l’Europe est une terre façonnée par la foi chrétienne, que celle-ci est inscrite au plus profond de son identité et qu’il n’est pas question de la laisser détricoter par ceux qui souhaitent son effacement.