Réformer l’Europe pour ne pas avoir à quitter l’Union européenne

Dire la vérité

Nous sommes en train de vivre ce qu’avaient prédit les opposants au Traité de Maastricht en 1992 : une dilution insupportable des pouvoirs des nations et leur incapacité, en partie à cause de leur soumission à l’UE, à reprendre en main leur destin.

La suppression pure et simple de l’Union européenne ou la sortie de l’Euro ne peuvent s’envisager sans crises profondes et durables ; ces orientations aggraveraient le désordre que nous subissons, sans nous donner la possibilité de renouer avec la prospérité. Elles ne sont pas des pistes politiquement souhaitables.

En revanche, des modifications très significatives sont nécessaires.

Il s’agit non pas de tuer l’Europe mais d’en changer profondément le modèle.

Agir

  • La France propose à ses principaux partenaires européens de créer EUROPA, conseil confédéral réunissant les pays les plus importants de l’Union, détenant la capacité d’orientation et de décision politiques et dirigeant le travail de la Commission.
  • La France dénonce les accords de Schengen et organise le contrôle de ses frontières terrestres et maritimes.
  • La France modifie sa Constitution afin de rendre les tribunaux français indépendants de la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH).
  • La France demande à l’UE de mettre fin à l’indépendance de la Banque centrale européenne, pour que la monnaie soit à nouveau au service des peuples et non plus d’une vision dogmatique et libérale de la finance.
  • Dans une volonté d’équilibrer ses alliances, elle demande à l’Europe la négociation d’un grand traité de coopération avec la Russie. La France refuse l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne.

Dans son dernier livre La voix du peuple, Jean-Frédéric Poisson propose une réforme institutionnelle ambitieuse.

Suivez-nous