« Le projet de loi sur la fin de vie va donc arriver devant le Parlement. Toute personne majeure, en souffrance physique ou psychologique, après consultation d’un médecin à qui elle aura exprimé sa volonté libre, éclairée, univoque et réitérée, aura le droit de se voir prescrire et d’obtenir une potion létale auprès d’une pharmacie de ville ou hospitalière, potion qu’elle ingèrera elle-même ou qu’un proche l’aidera à boire, en présence d’un soignant professionnel, médecin ou infirmier. Elle pourra être assistée dans ses derniers instants, à domicile ou en institution (hôpital, Ehpad) par des proches. Si l’ingestion orale se révèle inefficace à obtenir le décès, le soignant sera tenu de procéder sur place à une euthanasie active injectable, dont le protocole reste à définir, dans une sorte de “secourisme à l’envers”, terme ahurissant évoqué dans le pré-projet de loi publié dans la presse en décembre dernier. [….] »

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