Le 18 mai dernier, Jean-Frédéric Poisson était l’invité du Conseil Scientifique Indépendant (CSI) où il est intervenu sur la défense des corps intermédiaires face à la toute puissance de l’État sous la présidence d’Emmanuel Macron.
La gestion de la crise sanitaire est emblématique de la manière d’agir du gouvernement. Celui-ci, au-delà de la psychologie d’Emmanuel Macron qui ne supporte aucune contestation, s’arroge le pouvoir de tout faire, de tout décider sans recourir aux corps intermédiaires : la famille, les entreprises, les syndicats, les territoires, les associations,…
Ces corps sont non seulement mis de côté, mais ils sont également écartés et fragilisés par un État qui ne souhaite pas rencontrer d’échelon protecteur entre son pouvoir et la volonté de l’individu. Pour parvenir à affirmer sa position, l’État n’enferme pas ses opposants, il les prive de moyens de communication et de subsistance. Il met en place, peu à peu, un « totalitarisme doux » qui confine avec une société de crédit social telle que l’on peut en trouver en Chine.
L’un des enjeux des scrutins qui viennent, sera sans conteste celui de la défense des libertés fondamentales, afin de récupérer les corps intermédiaires dont nous avons besoin et dont nous avons le droit.
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