Nous saluons nos deux conseillères régionales, élues en Région AURA avec Laurent Wauquiez qui a donné des gages d’un rassemblement de droite, clair et sans compromission. Nous saluons aussi les candidats qui ont porté les convictions de notre parti, avec les LR en Bretagne ou les Patriotes dans le Grand-Est pour les Régionales, mais aussi dans nombre de territoires ruraux ou urbains de France pour les Départementales. VIA y a apporté son soutien et son engagement de terrain, dans la lignée des accords passées pour les municipales ou pour les élections consulaires. Ces alliances locales constituent autant de preuves de cette envie du terrain de voir se rassembler les forces des conservateurs.

Sur un plan national, les résultats révèlent indiscutablement la faiblesse des socles électoraux des deux finalistes présumés de la présidentielle de 2022, artificiellement imposés à l’opinion à coups de sondages et de projections médiatisées. L’issue de ce scrutin régional, c’est aussi la réélection en Métropole de tous les présidents de Région sortants, et donc la victoire apparente des «vieux partis» LR et PS. A la faveur de ces élections, ils refont surface avantageusement. Cette relative réussite doit être regardée à l’aune de l’abstention. Quant aux trop rares votants, ils ont exprimé un besoin exceptionnel de stabilité après l’écrasante année de crise sanitaire subie par les Français, que la désespérance a cependant pour beaucoup massivement éloignés des urnes. À ce faux-semblant électoral s’ajoute une autre fragilité de taille : l’ambiguïté des lignes politiques. Elle ne manquera pas d’être présentée comme la qualité indispensable au candidat rassembleur, ce qui n’est pourtant pas une garantie si l’ancrage qui permettrait de rassembler n’est pas clairement établi. Ce qui fait pour la plupart d’entre eux certes des candidats de taille, mais des «géants aux pieds d’argile».

Dans un tel contexte où les présidentiables évidents sont élus sur des bases électorales aussi volatiles qu’incertaines, et où la principale force politique non progressiste reste dans le potentiel des abstentionnistes, l’émergence d’une offre politique de gouvernement «conservateur et réformateur» est donc devenue possible, et même nécessaire. Une réaction forte et collective pour que s’incarne cette force nouvelle est opportune. VIA | la voie du peuple y contribuera comme il l’a souhaité et prouvé avec constance et cohérence depuis 2017. Nous sommes prêts une fois encore à une grande mobilisation collective répondant à l’attente d’un grand nombre de Français qui, dans cette crise de la représentation politique, se sentent abandonnés par leurs responsables publics.

Pour le Bureau Politique,
le Président,

Jean-Frédéric Poisson

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