| MAYLIS PERROT

  • Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Maylis Perrot, j’ai 30 ans, je suis l’heureuse maman de deux enfants magnifiques et la femme d’un mari formidable. Aînée d’une famille de cinq enfants, je me suis très tôt impliquée dans les dynamiques collectives, d’abord dans le scoutisme, qui est une très belle tradition, puis dans des engagements militants. Après des études en classe préparatoire à Lyon et à Paris, j’ai rejoint l’Ecole Normale Supérieure. Par passion, je suis ensuite devenue professeur de philosophie. J’ai eu la chance d’enseigner tant dans le privé que le public, dans des structures traditionnelles ou alternatives, ce qui m’a permis d’avoir une idée claire des forces et faiblesses de notre Education nationale. 

  • Pourquoi avez-vous choisi de vous engager en politique ?

Mon engagement a toujours été motivé par la défense et la transmission de ce que je crois sincèrement être juste pour tous. Le déclic a pour moi été la défense du mariage traditionnel lors du Mariage pour tous en mai 2013. Mais mon engagement m’a portée dans des lieux bien différents. Je suis allée vivre en HLM dans les quartiers de Marseille, dans la cité de Campagne Leveque. Au cœur d’associations, j’ai contribué à aider les habitants des cités de Marseille ayant la volonté de s’en sortir. Entre violence, prostitution, et trafic de drogue, j’y ai surtout trouvé l’espoir et la force à travers de ceux et celles qui, mus par les idéaux que la France incarne, croyaient en notre Pays. C’est là que j’ai compris que pour reforger le vivre ensemble, il faut stopper les flux migratoires. Il faut prendre le temps d’assimiler ceux qui sont déjà là, qui se battent, et pour qui devenir Français est plus important que de venir en France.

  • Pourquoi souhaitez-vous être le candidat de l’union des patriotes et sociaux-conservateurs dans la cadre de la coalition avec Reconquête ?

Parce que j’ai deux enfants et que je ne peux pas me permettre d’attendre qu’un autre se lève pour défendre la France dont je veux qu’ils héritent. Parce qu’on ne peut pas toujours espérer que d’autres se battent à notre place. Il existe à mon sens une écologie des peuples et il est donc de notre devoir de nous lever pour préserver le pays que nous avons connu, aimé et que nous voulons transmettre.

  • Quelles sont pour vous les qualités essentielles d’un député ?

Ce mandat requiert des qualités différentes mais complémentaires. Premièrement, une réelle capacité de travail et d’analyse pour aller soi-même au cœur des dossiers. Ensuite, la volonté de se battre, bec et ongles, pour défendre des valeurs qui peuvent être sévèrement attaquées par un amendement qui pourrait sembler anodin. Enfin et surtout, la fidélité à la terre et aux gens qui m’ont accordé leur confiance, ceux de ma circonscription de la Loire si bien décrite par Honoré d’Urfé. Le député doit être la voix d’un territoire, et des Français qui le composent, dans leur diversité, et qui sont trop souvent oubliés. 

  • Si vous êtes élue le 19 juin 2022, quelles seront les priorités absolues que vous défendrez durant votre mandat ? Et pourquoi ?

Mes priorités seront :

La défense d’une écologie intégrale. Elle doit être un tuteur des politiques publiques et non une politique parmi d’autres pour être efficace. 

Le retour de la sécurité par la re-création d’une société commune, avec la fin d’une immigration incontrôlée qui ne nous permet plus de faire corps.

Je voterai toutes les lois qui permettront de réduire l’écart aberrant entre le salaire brut et net, pour que chaque Français puisse vivre fièrement de son travail, que ce soit en le faisant ou en embauchant au juste prix des travailleurs méritants. 

Enfin, et avec la conscience aiguë que ces combats sont à mener en même temps, une lutte permanente pour redonner du temps au médecins, aux aides-soignants et à l’ensemble du corps médical. Que ce soit dans les EHPAD ou dans les hôpitaux, si l’on veut que nos aînés et nos malades soient traités dignement, il faut tout d’abord traiter nos soignants dignement. Pour cela trois points, du temps, donc des effectifs, des salaires dignes pour tous, et le respect de leur savoir-faire.