Le parti VIA | la voie du peuple, comme une grande majorité des personnes qui ont répondu à notre sondage, réprouve la mise en place d’un passeport vaccinal.

Dans le pays des libertés, la possibilité d’aller et venir ne se conditionne pas à l’obtention d’un passeport sanitaire. L’idée même qu’un passe-droit puisse être obtenu grâce à l’inoculation d’un vaccin encore controversé est contraire à l’idée qu’on se fait de la liberté. Nous comprenons, bien évidemment, que près de 10 % des sondés plébiscitent le passeport vaccinal. Celui-ci est constamment brandi comme la seule solution susceptible de nous faire retrouver nos libertés perdues. Toutefois, cette mesure risque d’avoir des conséquences particulièrement néfastes sur nos sociétés démocratiques, et le désir de nous faire retrouver notre vie d’avant ne doit pas nous pousser à accepter des dispositions qui fractionneraient encore d’avantage la société.

Selon l’article 36 du code de déontologie médical, nul ne peut être soigné contre son gré. Nous complétons en affirmant que nul ne peut être obligé à se faire vacciner sous la menace de se voir priver de droits : ne pas pouvoir voyager ou se voir refuser l’accès à un lieu public parce que l’on a refusé l’inoculation d’un vaccin dont on ne sait toujours pas quelle est son efficacité réelle, telle n’est pas notre façon de penser et de vivre. En France, la liberté d’aller et venir a déjà été amplement altérée par les multiples confinements imposés par le gouvernement. Si nous sommes appelés à vivre avec le virus dans les prochaines années, il faudra se résoudre à s’adapter au risque, sans bafouer continuellement nos libertés avec de telles restrictions totalitaires.

Un récent sondage du Point demandait s’il fallait rendre la vaccination contre le Covid obligatoire pour tous les Français. Sans surprise, celui-ci s’est vu répondre un « Non » massif par 86.1 % des 61.000 votants. La mise en place d’un tel dispositif aurait en effet pour conséquence de créer deux castes de citoyens distincts : les citoyens de première zone largement convaincus de l’efficacité du vaccin ou souhaitant ardemment retrouver les libertés perdues grâce au passeport, et les citoyens de seconde zone, déterminés à résister aux injonctions médiatiques et politiques, par principe ou par prudence, et condamnés au confinement. VIA | La Voie du Peuple considère que cette liberté reste du ressort de l’individu et non de l’État ou des autorités sanitaires.