Une grande majorité des personnes interrogées dans notre question essentielle (87,99%) a estimé que la politique mise en place par le gouvernement sur l’incitation à la vaccination n’était pas judicieuse. Cependant, un taux non négligeable de 10,92% s’est dit au contraire favorable à cette même politique. Ces derniers misent probablement sur la fameuse immunité collective pour revenir à une vie normale ; une immunité qui tarde pourtant à arriver dans les pays où la vaccination a été massive. Quoi qu’il en soit, tout le monde s’accordera pour dire que notre politique sanitaire se rapproche de jour en jour de la vaccination obligatoire. Si elle n’en a pas encore le nom, elle en a du moins tous les aspects. Elle est d’ailleurs assumée comme un «bien commun» présumé au nom duquel la société entière devrait s’incliner. VIA | la voie du peuple considère qu’il est dangereux d’invoquer la notion de «bien commun» à tort et à travers, d’autant plus lorsque ce dernier se fond si opportunément avec les intérêts financiers des grands laboratoires pharmaceutiques.
Il ne s’agit pas d’être «anti-vax», réduction bien trop commode pour nos opposants qui cherchent à nous diviser et à nous stigmatiser pour nous faire entrer dans leurs cases étroites. Il s’agit de défendre, d’abord et avant tout nos libertés publiques sans lesquelles chaque citoyen serait livré à la volonté de puissance de l’État. Chacun d’entre nous a le droit de choisir ce qui est bon pour lui au niveau sanitaire et nul ne peut être soigné contre son gré. Voilà pourquoi le droit parle clairement du «consentement libre et éclairé» des patients, un principe qui est en opposition avec l’incitation maximale sous forme de pression sociale mise en place par le gouvernement. Il est particulièrement inconcevable qu’en France, la patrie des libertés, nous parvenions à une telle société de ségrégation qui discrimine les citoyens en fonction des vaccins ou traitements qu’ils ont accepté ou non de se faire inoculer.
L’acception d’un soin ou d’un traitement, quoi qu’en dise Emmanuel Macron, passe par un vecteur essentiel : la confiance. La confiance entre le médecin et son patient. Celle entre le client et le laboratoire pharmaceutique. Celle entre le citoyen et l’État qui souhaite l’inciter à accepter ce fameux vaccin. Or, le vecteur de «confiance» a été particulièrement mis à mal depuis le début de la pandémie. En effet, comment attendre des citoyens qu’ils croient le gouvernement actuel quand celui-ci n’a eu de cesse en un an de se tromper et de nous tromper ? Comment attendre des citoyens qu’ils donnent du crédit aux laboratoires pharmaceutiques quand ces derniers, baignant dans de multiples scandales depuis des dizaines d’années (le sang contaminé, Mediator, Depakine), poursuivent des objectifs de profits éloignés de préoccupations humanistes ? Enfin, comment attendre des citoyens qu’ils abandonnent leur santé à ce «vaccin» quand ce dernier utilise l’ARN messager dont on ignore les effets à long terme et qui sera encore en phase d’expérimentation jusqu’en 2023 ? Les citoyens ont des raisons légitimes de se méfier de ce vaccin en particulier. Toutefois, personne ne les empêche de se le faire inoculer s’ils le souhaitent. Cela reste de leur responsabilité personnelle : chacun doit pouvoir se faire sa propre idée sur cette question afin de prendre sa décision librement. Tout comme il devrait être possible de lui préférer des traitements éprouvés comme l’hydroxychloroquine ou l’ivermectine déjà administrés dans des pays comme l’Allemagne, les États-Unis, la Corée du Sud ou la Chine.
VIA | la voie du peuple ne mène donc pas spécifiquement un front anti-vaccin. Le parti n’a pas les compétences scientifiques pour cela même s’il reste attentif aux interrogations sur les effets secondaires rapportés dans de nombreuses publications, et sur la possible utilisation d’un vaccin à virus mort ou atténué qui ne provoquerait pas cette polémique. En revanche, nous avons toute légitimité à combattre pour la défense des libertés. Parce que nous pensons que ces dernières ne doivent pas être piétinées au nom d’un «bien commun» assez relatif ; parce que nous croyons que la fraternité des citoyens d’un même peuple doit prévaloir sur l’esprit de division qui s’installe à travers tout le pays ; parce que nous sommes convaincus qu’un «apartheid sanitaire» n’est pas souhaitable dans le pays qui professe l’égalité de ses citoyens face à la loi, nous nous opposons fermement à la politique sanitaire mise en place par le gouvernement Macron. Ni «pro-vax», ni «anti-vax», nous défendons une certaine conception de la France qui disparaît lentement sous la pression démesurée d’un gouvernement en roue libre.