Jeudi 12 avril, Jean-Frédéric Poisson était en Sologne, à la rencontre des Français. Retour sur ce déplacement riche en rencontres avec nos concitoyens « mis sous contrôle ».

1ère étape : rencontre avec un agriculteur éleveur bio (œufs, chèvres, porcs…). « En deux générations, on est passé d’une journée d’administratif par mois à quasiment deux temps pleins ». Le poids du réglementaire et normatif relève du harcèlement.

2ème étape : réunion avec les Français « mis sous contrôle » : les soignants suspendus de Briare (45). Et la formidable association de solidarité Aventurine. Rien ne justifie ces exclusions inhumaines. La réintégration sans condition avec récupération rétroactive des droits est impérative.

3ème étape : rencontre de travail avec le Président du Mouvement de la Ruralité, Eric Doumas, et des membres de son bureau national, en présence du maire de Salbris, Alexandre Avril. Conviction partagée : des convergences de projets et d’actions sont possibles, et nécessaires pour la France.

4ème étape : conférence sur les soins palliatifs à Orléans. Qu’a-t-il été fait pour le droit à l’accès universel aux soins palliatifs inscrit dans la loi depuis 1999 ? Trop peu, bien trop peu. Rien qui soit proportionné au matraquage idéologique qui impose l’euthanasie comme solution exclusive pour «l’Aide Active à Mourir». La légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté introduira le droit de tuer dans le code pénal. On passera d’un droit pour ceux qui vont mourir (loi Claeys-Léonetti) à un droit pour ceux qui veulent mourir. Rien à voir avec la fraternité au cœur des soins palliatifs.