L’Agence Régionale de Santé (ARS des Pays de la Loire) a mené une enquête auprès d’habitants de la région, portant sur l’amélioration de la santé et de l’autonomie en vue de la « co-construction des priorités de notre politique régionale de santé pour les 5 ans à venir ». À travers leurs communiqués, les délégations départementales des Pays-de-la-Loire du parti VIA | la voie du peuple dénoncent des manquements au caractère démocratique d’une consultation en fait pas si neutre, ni indépendante que ça :

« Dans l’esprit qui a prévalu à l’installation par le président Macron du Conseil National de la Refondation, l’Agence Régionale de Santé (ARS) des Pays-de-la-Loire a souhaité interroger du 13 mars au 23 avril les habitants de la Région sur cette question : « Comment améliorer la santé et l’autonomie de toutes et tous dans les Pays de la Loire ? » en vue de la « co-construction des priorités de notre politique régionale de santé pour les 5 ans à venir ». Pour mettre en œuvre concrètement la plateforme web sur laquelle « citoyens, associations, professionnels et acteurs de santé, aidants, partenaires ligériens… » étaient appelés à faire connaître leurs attentes et proposer des idées, l’ARS a mandaté un organisme privé Make.org. C’est dans ce cadre que nous avons décidé de participer en toute transparence comme représentants en Pays-de-la-Loire du parti VIA | la voie du peuple à cette consultation ouverte. En vain…


Pour des motifs « d’atteinte à l’indépendance et à la neutralité », l’équipe de modération de Make.org a rejeté l’idée qu’un parti politique puisse contribuer. Ce refus met au jour trois dérives graves, devenues fréquentes dans notre société de plus en plus mise sous contrôle. Cette consultation citoyenne est antidémocratique, car elle empêche les partis politiques de s’exprimer en contradiction avec la Constitution qui les instaure comme éléments participatifs du débat public. Le cadre de cette consultation, décrété par un organisme privé se substituant à l’Etat pour décider de ce qui est « citoyen » ou non est également illégitime. Enfin, cette consultation est une nouvelle preuve des trop nombreux manquements de l’Etat qui se défausse de ses responsabilités en abandonnant sa compétence régalienne au profit d’un organisme privé.

Nous, représentants de VIA | la voie du peuple dans les Pays-de-la-Loire, tenons à dénoncer ces manquements au caractère démocratique d’une consultation en fait pas si neutre, ni indépendante que ça. Interdit de participation, nous partageons donc par ce canal les trois préconisations que nous aurions dû pouvoir poster sur la plateforme de consultation :


1 – Soutien de l’Etat par un accompagnement confiant, facilitateur et financier des élus locaux et des professionnels de santé qui bataillent et font preuve d’ingéniosité pour contrer la désertification médicale et restaurer le droit à l’accès aux soins pour tous ;
2 – Faire des Pays-de-la-Loire la Région exemplaire en matière de développement et d’accessibilité des soins palliatifs, secteurs public et privé confondus ;
3 – Mise en place d’une campagne d’alerte et de sensibilisation volontariste destinée aux scolaires et étudiants contre tous les types d’addictions (tabac, drogue, alcool, jeux, pornographie…). »

Blandine Krysmann, Secrétaire Nationale, déléguée départementale par interim de VIA Loire-Atlantique | Brigitte Dujardin, déléguée départementale de VIA Sarthe | Thierry Pouchol, délégué départemental de VIA Mayenne | Jean-Yves Rineau, délégué départemental de VIA Maine-et-Loire | Caroline Rouillier, déléguée départementale de VIA Vendée

Retrouvez le communiqué publié sur le Kiosque ici.