Interrogé par le média de Saumur (Maine-et-Loire), Le Kiosque, notre représentante locale Emmanuelle Doaré répond à cette question posée : Les députés du Rassemblement National Roger Chudeau (75) et Bénédicte Auzanot (84) ont déposé une proposition de loi portant interdiction de l’écriture dite « inclusive » dans les éditions, productions et publications scolaires et universitaires ainsi que dans les actes civils, administratifs et commerciaux. Qu’en pensez-vous ?

L’Académie Française a unanimement mis en garde contre l’utilisation de l’écriture dite inclusive, expliquant que « la multiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité ».

Je crois sincèrement que les promoteurs de cette « réécriture » de notre langue, sous prétexte d’égalitarisme, s’attaquent à la liberté de penser propre à chaque homme. L’écriture inclusive n’est rien d’autre qu’une idéologie déconstructionniste visant à séparer notre langue de son histoire. La littérature française, trésor de notre langue, relève du patrimoine national, patrimoine vivant, qu’il convient de protéger si nous ne voulons pas qu’il se vide de sa substance. C’est par la maîtrise de notre langue que se fondent nos connaissances,  nos savoir-faire, nos raisonnements et l’ensemble de nos relations aux autres.


Je ne peux, avec VIA la Voie du Peuple, qu’être en accord avec toute proposition de loi visant à supprimer toutes traces de cette écriture dite « inclusive ». 

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