Jean-Frédéric Poisson : « Ce traité est un accord qui vise à « améliorer la prévention, la préparation et la riposte face aux futures pandémies ». Qui s’opposerait à une telle initiative ? Cependant, il risque de conférer à cette organisation des pouvoirs contraignants en cas d’instauration d’un régime de pandémie mondiale, dont nous avons vu les aspects liberticides pendant la crise de la Covid. Bien que l’OMS se défende d’un quelconque transfert de souveraineté en arguant que les États peuvent amender le texte en discussion, une fois le traité signé, l’OMS possédera de forts moyens de pression sur les États. Un texte final doit être présenté en mai 2024 à l’Assemblée mondiale de la santé. En attendant, la direction prise par les travaux est inquiétante. »
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